Phototalk Sergio Werner [Replay]

Backlight republie les phototalks parus dans notre revue trimestrielle. Au travers de ces échanges, découvrez les nouveaux talents de la photographie amateure. A travers un phototalk, ils partagent avec nous leur passion de l’image. Voici le Phototalk de Sergio Werner

Sergio, dis-nous comment tu es venu a la photographie ?

Par les voyages… mes premières photos sont des photos prises au départ, comme tout le monde, pour se souvenir des endroits, des rencontres, des faits marquants. Ensuite, mes intérêts se sont déplacés, dans les voyages comme dans la photographie : les voyages sont plus lents et différents, de temps en temps je peux faire un petit voyage dans mon quartier par exemple. Les photos ont suivi ce mouvement, qui n’est pas tout à fait terminé.

As-tu des sujets de predilection ?

Il y a cette phrase de Marcel Pagnol : «Si j’étais peintre, je ne ferais que des portraits». J’ai toujours eu une forte attirance pour le portrait, que je décline sur la photo de sculptures. Les sculptures sont plus patientes comme modèle, on peut vraiment prendre son temps. Je peux laisser ma timidité de coté pour les approcher. D’ailleurs, j’essaie de transporter ce que je découvre au fur et à mesure du portrait vers d’autres thèmes comme le paysage et la photo urbaine. Un ami m’a un jour fait la remarque que je «capture très bien le caractère des villes.»

Tu pourrais definir la notion de «bon photographe» ?

Je me sens peu capable de juger les photographies et les photographes. Des bons et mauvais photographes existent certainement, mais Il me manque la culture et les connaissances techniques pour porter jugement. Je préfère parler des photos qui, pour moi, accrochent ou n’accrochent pas. J’adore être surpris par une photo qui me plaît alors qu’elle est très éloignée des mes goûts habituels. Alors un nouvel horizon s’ouvre à moi. Mais ce n’est pas du tout un jugement de valeur.

Qu’est-ce qui t’attire dans le concept de Backlight ?

Je trouve dans Backlight un élément de surprise, de sérendipité. Ce modèle de contribution et évaluation tous horizons permet de voir des photos qu’on n’aurait pas forcement regardées. Les photos sur Internet se comptent par milliards, Backlight permet de mettre en avant des photos qu’on aurait peut-être pas remarquées. C’est la communauté qui filtre, quelque part c’est très contemporain.

Je suis heureux d’etre publie et aussi un peu surpris ! J’aime mes photos, mais je pensais qu’elles etaient trop «a mon gout» pour que quelqu’un vote pour elles !

Retrouvez Sergio Werner sur flickr.

(Yang) - Sergio Werner , publiée dans Backlight Magazine Issue 2 sur le thème Oinrique


Discover new talents of amateur photography. Through a phototalk, they share with us their passion for image.

When and how did you get into photography?

My first photos were photos taken during my travels. In the beginning they were like the photos of everyone elses photos: to remember places, people, special souvenirs. Little by little my interests changed, in travelling and in photography: my trips got slower and different, sometimes I’ll just take a little stroll in my neighbourhood for example. My pictures follow this movement, a movement which is still ongoing.

What are your favourite photo subjects?

There is a phrase from Marcel Pagnol saying: ”If I had been a painter, I would have only painted portraits.“ I have always been attracted by portrait photography and the photography of sculptures. Sculptures are very patient models, one can take all the time they need. I can forget about my shyness in approaching them. I then try to apply what I discover while doing portraits on other themes like landscapes and urban photography. A friend once told me that “I capture the character of cities very well”.

In your opinion, what makes a good photographer?

I don’t really feel myself capable of judging other photos or photographers. There are certainly good and bad photographers, but I feel I don’t have enough culture nor enough technical knowhow to pass a judgement. I prefer speaking about photos I feel about rather others that I don’t. What I find interesting are the pictures, or the works, of a photographer that attract me and that are at the same time very far from my usual taste. Then new horizons unveil before me.

What do you like about Backlight’s concept?

There is an element of surprise, of serendipity in Backlight Magazine. The very diverse contributions and the community evaluation gives the chance to see photos that one would not have looked at otherwise. There are billions of photos on the internet, Backlight highlights photos that we would have never discovered otherwise. The community is the filter, I find this very contemporary.

And I am certainly very happy and also a little bit surprised to be published. I like my pictures, but I think they are very personal for someone else to vote for them.

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